Parmi les différents types de médiation qui sont à notre disposition en tant que citoyen, la médiation judiciaire est probablement celle avec les enjeux les plus cruciaux. Elle permet en effet aux parties en conflit de trouver une solution à leur litige avec l’aide d’un tiers neutre, le médiateur. Celui-ci n’est ni un juge ni un arbitre puisqu’il n’impose pas sa décision aux parties et on peut dire qu’il est là en quelque sorte pour apaiser le conflit. Dans cet article, nous allons décrire plus en détail son rôle et ce qui explique pourquoi on en a autant besoin aujourd’hui.
Un médiateur judiciaire intervient dans une procédure déjà engagée
C’est quelque chose de propre à la médiation judiciaire : on n’essaie pas comme une médiation à l’amiable de s’arranger pour éviter un procès qui ne plaît à personne. Ici, la procédure judiciaire a déjà été engagée, c’est pourquoi c’est le juge en réalité qui désigne le médiateur. Il doit ainsi s’agir d’une personne neutre, indépendante et qualifiée qui intervient dans les conflits civils, commerciaux ou familiaux afin d’aider les parties à trouver une solution amiable.
Par ailleurs, l’article 131-5 du Code civil précise que le médiateur judiciaire se doit de respecter scrupuleusement certaines conditions. Ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation, ne pas avoir été l’auteur de faits contraires à l’honneur… Pour la justice, son côté irréprochable revêt d’une importance capitale.
Avec la médiation judiciaire, on se quitte en de bons termes
Lorsque la justice doit trancher pour désigner un vainqueur dans un litige entre deux époux souhaitant le divorce par exemple, la partie perdante peut se retrouver dans une situation financière dramatique. C’est en cela que la médiation judiciaire est importante : elle propose une situation intermédiaire qui est là pour arranger tout le monde. On se quitte ainsi en bons termes en évitant des conséquences fâcheuses sur l’avenir à cause d’une décision de justice jugée malvenue.