Grossesse : les droits d’une femme enceinte au travail

Déjà à l’embauche jusqu’à l’exécution du contrat de travail, une femme enceinte est protégée par des lois appropriées à sa situation de grossesse. Elle jouit déjà des garanties protectrices destinées aux femmes enceintes. La loi est toujours protectrice en faveur des femmes enceintes. Ce dispositif et protection peuvent inclure l’aménagement du temps de travail, le congé de maternité, le droit à l’allaitement ou l’acceptation de la demande d’autorisations d’absence pour une suivie de grossesse. Il est vrai qu’aucun texte n’impose d’aviser l’employeur d’une grossesse en cours ; cependant, il ne faut pas attendre la nature de s’en charger d’annoncer la bonne nouvelle à votre employeur afin de ne pas se priver des droits et garanties accordés par la loi. La plupart des futures mamans tardent d’annoncer sa grossesse à leur employeur de peur du licenciement ou du changement de certaines conditions et privilèges énoncés dans le contrat de travail. Toutefois, annoncer le plus tôt possible votre grossesse à votre employeur est une décision responsable et professionnelle. C’est très important pour que vous jouissiez dès le début de votre grossesse vos droits de femme enceinte. De l’autre côté, votre employeur peut s’organiser à toutes les modifications nécessaires pour adapter votre cadre de travail à votre situation de grossesse.

Connaître votre droit pendant la grossesse

  • Il est interdit pour un employeur de licencier une employée parce qu’elle est enceinte ou de modifier les conditions et les privilèges liés à l’emploi en raison d’une grossesse ou d’un accouchement. Il est également illégal pour un employeur de refuser d’embaucher une candidate parce qu’elle est enceinte. L’État d’un pays garantit explicitement aux travailleuses enceintes le droit à des aménagements raisonnables pour toutes les conditions liées à leurs grossesses. il peut s’agir notamment des pauses occasionnelles pour se reposer ou boire de l’eau,
  • un horaire de travail modifié. Une femme salariée enceinte peut demander un changement provisoire de son emploi du temps. Si elle travaille la nuit, elle peut demander un changement pour travailler le jour. Elle peut demander de ne pas être exposée à des risques toxiques pour la reproduction ou s’absenter pour des besoins médicaux connexes,
  • de ne pas assumer des missions légères et moins fatigantes et qui ne sont pas compatibles à la grossesse.

Si vous prenez un congé en raison d’une grossesse ou d’une affection liée à la grossesse, vous avez le droit de revenir. La loi autorise la femme enceinte de s’absenter pendant les heures de travail pour faire des visites prénatales ou réaliser des échographies. La femme enceinte peut rejoindre ces rendez-vous sans recourir à une diminution de salaire. Cependant, il est toujours judicieux de consulter la convention collective de votre entreprise.

Qu’est-ce que le congé de maternité ?

Les employées enceintes ont droit à 52 semaines de congé de maternité. Les 26 premières semaines correspondent au congé de maternité ordinaire et les 26 dernières semaines au congé de maternité supplémentaire.

Bien qu’aucune durée minimale de service ne soit requise pour prendre un congé de maternité, une employée enceinte doit aviser son employeur au moins 15 semaines avant la date prévue de l’accouchement:

  • Vous pouvez, jusqu’à trois ans après votre accouchement, prendre une pause raisonnable non rémunérée ou une pause rémunérée ou une heure de repas chaque jour pour pouvoir tirer le lait au travail.
  • Votre employeur doit faire des efforts raisonnables pour fournir une chambre ou un autre lieu, à proximité immédiate de votre lieu de travail, où vous pourrez donner le sein à votre bébé en privé.
  • Votre employeur ne peut pas prendre une mesure discriminatoire à votre décision d’exprimer le lait maternel au travail.

Qu’en est-il de la discrimination en raison d’une grossesse ?

Vous pouvez continuer votre assurance maladie pendant votre congé et vous êtes assuré de garder le même travail ou un travail comparable après la fin de votre congé. Si vous contribuez au coût de votre assurance maladie, vous devez continuer à payer votre part des primes pendant que vous êtes en congé familial payé. Si vous pensez que vous avez été victime de la discrimination en raison de votre grossesse. Ou une adaptation raisonnable est refusée par votre employeur pour un problème de santé lié à la grossesse ou à l’accouchement, vous pouvez déposer une plainte auprès de la juridiction compétente.